<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> La boite � merveilles  4506_general2

R�sum� de la Boite � Merveilles




Le narrateur adulte, min� par la solitude commence son r�cit pour
mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il pr�sente
ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au
rez-de-chauss�e), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb
(au premier �tage) et fatma Bziouya au deuxi�me �tage).Il �voque le
souvenir du bain maure et de sa Boite � Merveilles o� les objets qui
s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une
dispute entre sa m�re et Rahma.

En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa m�re souffrante..
Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et r�ussit � la
convaincre de rendre visite � Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite,
sidi Mohamed est griff� par un chat. Fatigu� , le petit enfant ne va
pas au m'sid et nous d�crit les matin�es � la maison tout en �voquant
l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux,
l'apprenti de son p�re.

Le narrateur raconte sa journ�e au Msid . le soir, remarquant que
Fatima Bziouiya s'�claire avec une lampe � p�trole, Lalla Zoubida
insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le
lendemain. Ensuite, Il �voque le souvenir de la disparition de zineb,
et comment sa m�re r�ussit � la retrouver � la maison des Idrissides.
Rahma, en guise de louange � Dieu, pr�pare un repas pour les mendiants.
Toutes les voisines y participent de bon c�ur.

Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent
visite � lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec
les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite � son amie les
malheurs de son mari avec son associ� Abdelkader. Le lendemain, La m�re
rapporte ce r�cit malheureux � son mari. Celui-ci va �voquer devant le
petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'�picier qui racontait des
histoires.

Un mercredi, le Fquih explique � ses �l�ves ses projets pour
Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas � raconter les
malheurs de Lalla Aicha � Fatima, puis � Rahma leur faisant promettre de
garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort
de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assist� � la sc�ne, le petit enfant fait un
cauchemar la nuit.

Pendant les pr�paratifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le
travail et forme des �quipes. Le petit Sidi Mohamed est nomm� chef des
frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa m�re � la kissaria pour
acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute
avec Zineb.Sa m�re se met en col�re. Triste et pris de faim,, le petit
enfant plonge dans ses r�veries. Le narrateur nous rapporte ensuite
l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racont�e aux
voisines par Rahma.

la veille de l'Achoura, les femmes s'ach�tent des tambours et Sidi
Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux pr�paratifs de la f�te.
Le lendemain , il accompagne son p�re chez le coiffeur o� il �coute
sans inter�t les conversations des adultes.

Le jour de l'achoura, le petit enfant se r�veille t�t et met ses
v�tements neufs avant d'aller au m'sid c�l�brer cette journ�e
exceptionnelle.. Apr�s le repas, Lalla Aicha vient rendre visite � la
famille du narrateur.

Apr�s l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les
premiers jours de chaleur, la m�re d�clare la guerre aux punaises. Un
jour, le p�re du narrateur d�cide d'emmener sa femme et son fils au souk
des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagn�e de Fatma Bziouya,
la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le p�re se
trouve le visage tout en sang apr�s une bagarre avec un courtier.
Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense
qu'ils portent malheur. La m�re raconte � lalla Aicha la m�saventure du
souk. Sidi Mohamed tombe malade.

Le p�re a perdu tout son capital. Il d�cide de vendre les bracelets
et d'aller travailler aux environ de F�s. Sidi Mohamed souffre toujours
de fi�vre. Le d�part du p�re est v�u comme un grand drame . Un jour, la
m�re rend visite � son amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller
consulter un devin : Si elArafi .

le narrateur �voque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida
rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle d�cide
de garder son enfant � la maison et de l'emmener chaque semaine faire la
visite d'un marabout.

Un matin elle re�oit la visite d'un envoy� de son mari. Lalla
Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce
qu'elle a des choses � lui raconter.

Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle re�oit la visite de
Salama, qui raconte son r�le dans le mariage de Si Larbi avec la fille
du coiffeur et les probl�mes du nouveau couple..

Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son
p�re. Sidi Mohamed raconte � son p�re les �v�nements pass�s pendant son
absence. Le p�re du narrateur apprend que M.Larbi s'est s�par� avec sa
jeune �pouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi solitaire qu'au d�but et
aussi r�veur, sort sa boite � merveilles et se laisse bercer par ses
r�ves...

</td></tr></table>
<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> Chapitre (1):


- la description de � DAR CHOUAFA � et leur entourage puis vient
la description du Msid et vient apr�s la s�ance du Bain
maure.

- La dispute de RAHMA avec Lalla Zoubida.

- Evanouissement du gar�on.


Chapitre (2):


- La visite de Lalla Aicha.

- Elles se rendent avec sidi Mohamed � Sidi Ali Boughaleb.

- Le Nr se fait griffer.

- Le lever dans la maison traditionnelle.


Chapitre (3):


- Fatma Bziouya a achet�e une lampe � p�trole.

- Le lendemain Lalla Zoubida demande � M�alam Abdeslam de lui acheter une se dernier succombe a d�sir et la lui ach�te.

- La disparition de Zineb.

- Rahma organise un repas pour les pauvres.


Chapitre (4):


- Les deux femmes pleurent � cause de ce que vient de leur r�v�le My Larbi � sa femme. (escroquer par son associ�).


Chapitre (5):


- La mort d�un voisin : Sidi Ahmed Ben Tahar.

- Cauchemar et d�lire.


Chapitre (6):


- Nettoyage du Msid et fiert� du Nr nomm� �chef des frotteurs�.

- L�achat des habits neufs � la � kissarya �.

- M�saventure de Si Othman (mari� � une tr�s jeune fille).


Chapitre (7) :


- deux jours avant Achoura et les pr�paratifs commencent.

- Le r�veil t�t du gar�on.

- Coupe de cheveux et la douche nocturne.

- Rites : psalmodie au Msid.

- La visite de Lalla Aicha.


Chapitre (Cool:


- D�pit du Nr en raison du rire de ces parents d�une de ses r�flexions.

- Querelle du p�re dont on a perdu la trace juste apr�s avec un courtier.

- Cauchemars marquants de l�enfant.

- Cris et pleurent apr�s que le mari de Lalla Aicha �pouse une seconde femme (la fille du coiffeur).

- Le Nr tombe malade.

- La dispute entre maalam abdeslam et le dellal.


Chapitre (9):


- le p�re a perdu son maigre capital, sa r�solution de partir travailler comme moissonneur.

- D�part du p�re.

- Cons�quence : d�t�rioration, solitude, vie double de l�enfant.

- La visite chez Lalla Aicha.


Chapitre (10):


- le Nr, sa m�re, Lalla Aicha se rendent chez le Fqih Sidi El Arafi.

- Pr�monition du Fqih.

- La m�re d�cide de retenir l�enfant � la maison.

- Visite d�un �missaire de la part du p�re.

- Visite de Lalla Aicha qui r�serve une surprise � son amie.


Chapitre (11):


- Evolution de la relation entre My Larbi et sa nouvelle �pouse.



Chapitre (12):


- Euphorie, consid�ration sur le chant.

- Retour du p�re.

- Joie extr�me.

- Visite courtoisie de Driss El Aouad.


Auteur inconnu
</td></tr></table>
<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> R�sum� chapitre par chapitre




L�hiver


Chapitre I:


-Dar Chouafa

Deux �l�ments d�clenchent le r�cit : la nuit et la solitude. Le
poids de la solitude. Le narrateur y songe et part � la recherche de ses
origines : l�enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres
enfants qu�il c�toie. Il est fragile, solitaire, r�veur, fascin� par les
mondes invisibles. A travers les souvenirs de l�adulte et le regard de
l�enfant, le lecteur d�couvre la maison habit�e par ses parents et ses
nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chauss�e habit�
par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait
connaissance avec ses clientes, on assiste � un rituel de musique Gnawa,
et on passe au premier o� Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad,
fabricant de charrues disposaient d�une seule pi�ce. Le deuxi�me �tage
est partag� avec Fatma Bziouya. L�enfant lui habite un univers de fable
et de myst�re, nourri par les r�cits de Abdellah l��picier et les
discours de son p�re sur l�au-del�. L�enfant de six ans accompagne sa
m�re au bain maure. Il s�ennuie au milieu des femmes, Cet espace de
vapeur, de rumeurs, et d�agitation �tait pour lui bel et bien l�Enfer.
Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les
acteurs sont la maman de l�enfant et sa voisine Rahma.


Chapitre II


-Visite d�un sanctuaire

Au Msid, �cole coranique, l�enfant d�couvre l�hostilit� du monde et
la fragilit� de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier �taient source de cauchemars et de souffrance. A
son retour, il trouve sa m�re souffrante. La visite que Lalla Aicha, une
ancienne voisine, rend ce mardi � Lalla Zoubida, la m�re de l�enfant,
nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L�enfant
pourra boire de l�eau de sanctuaire et retrouvera sa gaiet� et sa
force. L�enfant d�couvre l�univers du mausol�e et ses rituels. Oraisons,
pri�res et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train
train quotidien reprenait. Le p�re �tait le premier � se lever. Il
partait t�t � son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses
du m�nage �taient assur�es par son commis Driss. La famille depuis un
temps ne connaissait plus les difficult�s des autres m�nages et
jouissait d�un certain confort que les autres jalousaient.


Chapitre III:


-Le repas des mendiants aveugles

Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida
de se r�concilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin
de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c�est une occasion �
f�ter. On organise un grand repas auquel on convie une confr�rie de
mendiants aveugles. Toutes les voisines participent � la t�che. Dar
Chouafa ne retrouve sa qui�tude et son rythme que le soir.


Le printemps


Chapitre IV:


-Les ennuis de Lalla Aicha

Les premiers jours du printemps sont l�. Le narrateur et sa maman
rendent visite � Lalla Aicha. Ils passent toute la journ�e chez cette
ancienne voisine. Une journ�e de potins pour les deux femmes et de jeux
avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida
fait part � son mari des ennuis du mari da Lalla A�cha, Moulay Larbi
avec son ouvrier et associ� Abdelkader. Ce dernier avait reni� ses
dettes et m�me plus avait pr�tendu avoir vers� la moiti� du capital de
l�affaire. Les juges s��taient prononc�s en faveur de Abdelkader.
L�enfant, lui �tait ailleurs, dans son propre univers, quand ce n�est
pas sa bo�te et ses objets magiques, c�est le l�gendaire Abdellah
l��picier et ses histoires. Personnage qu�il conna�t � travers les
r�cits rapport�s par son p�re. R�cits qui excit�rent son imagination et
l�obs�d�rent durant toute son enfance.


Chapitre V :


L��cole coranique.

Journ�e au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont
quinze jours pour pr�parer la f�te du nouvel an. Ils ont cong� pour le
reste de la journ�e. Lalla A�cha , en femme d�vou�e, se d�pouille de ses
bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi
Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on
assiste � ses obs�ques. Ses fun�railles marquent la vie du voisinage et
compte parmi les �v�nements ayant marqu� la vie d de l�enfant.


Chapitre VI :


Pr�paratifs de la f�te.

Les pr�paratifs de la f�te vont bon train au Msid. Les enfants
constituent des �quipes. Les murs sont blanchis � la chaux et le sol
frott� � grande eau. L�enfant accompagne sa m�re � la Kissaria. La f�te
approchait et il fallait songer � ses habits pour l�occasion. Il portera
un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour � la maison,
Rahma insiste pour voir les achats fait � la Kissaria.Le narrateur est
fascin� par son r�cit des m�saventures de Si Othman, un voisin �g�,
�poux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.


Chapitre VII :


La f�te de l�Achoura.

La f�te est pour bient�t. Encore deux jours. Les femmes de la maison
ont toutes achet� des tambourins de toutes formes. L�enfant lui a droit
� une trompette. L�essai des instruments couvre l�espace d�un
bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les derni�res touches avant l e
grand jour. Les enfants finissent de pr�parer les lustres. Le lendemain ,
l�enfant accompagne son p�re en ville. Ils font le tour des marchands
de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu
appr�ci�e par l�enfant. Il est l� � assister � une saign�e et �
s�ennuyer des r�cits du barbier. La rue apr�s est plus belle, plus
enchant�e. Ce soir l�, la maison baigne dans l�atmosph�re des derniers
pr�paratifs.

Le jour de la f�te, on se r�veille t�t, Trois heures du matin.
L�enfant est habill� et accompagne son p�re au Msid c�l�brer ce jour
exceptionnel. R�citation du coran, chants de cantiques et invocations
avant d�aller rejoindre ses parents qui l�attendaient pour le petit
d�jeuner. Son p�re l�emm�ne en ville.

A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est l�. Les deux femmes
passent le reste de la journ�e � papoter et le soir, quand Lalla Aicha
repart chez elle, l�enfant lass� de son tambour et de sa trompette est
content de retrouver ses vieux v�tements.


L��t�.


Chapitre VIII :


Les bijoux du malheur.

L�ambiance de la f�te est loin maintenant et la vie retrouve sa
monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont l�.
L��cole coranique quitte la salle du Msid, trop �troite et trop chaude
pour s�installer dans un sanctuaire proche. L�enfant se porte bien et sa
m�moire fait des miracles. Son ma�tre est satisfait de ses progr�s et
son p�re est gonfl� d�orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets
qu�elle d�sirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans
un drame. La m�re qui r�vait tant de ses bracelets que son mari lui
offre, ne songe plus qu�a s�en d�barrasser. Ils sont de mauvais augure
et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont
pas encore finis. Son mari vient de l�abandonner. Il a pris une seconde
�pouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.

Si l�enfant se consacre avec assiduit� � ses le�ons, il r�ve
toujours autant. Il s�abandonne dans son univers � lui, il est homme,
prince ou roi, il fait des d�couvertes et il en veut � mort aux adultes
de ne pas le comprendre. Sa sant� fragile lui joue des tours. Alors que
Lalla A�cha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de t�te et
fut secou� par la fi�vre. Sa m�re en fut boulevers�e.


Chapitre IX :


Un m�nage en difficult�.

L��tat de sant� de l�enfant empire. Lalla Zoubida s�occupe de lui
nuit et jour. D�autres ennuis l�attendent. Les affaires de son mari vont
tr�s mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux
moissons et compte �conomiser de quoi relancer son atelier. L�attente,
la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent
le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies
frapp�es par le malheur, d�cident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.



Chapitre X :


Superstitions.

Les conseils , pri�res et b�n�dictions de Sidi Al Arafi rassur�rent
les deux femmes. L�enfant est fascin� par le voyant aveugle. Lalla
Zoubida garde l�enfant � la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et
sa pr�sence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont
prier sous la coupole d�un saint. Les pr�dications de Sidi A Arafi se
r�alisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent
et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida.
Elle lui r�serve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin
de la maison.


Chapitre XI :


Papotage de bonnes femmes.

Th� et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama,
la marieuse, est l�. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal
qu�elle leur a fait. Elle avait arrang� le mariage de Moulay Larbi. Elle
explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de
bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune �pouse
et le divorce est pour bient�t. Zhor, une voisine, vient prendre part �
la conversation. Elle rapporte une sc�ne de m�nage. Le flot des potins
et des m�disances n�en fint pas et l�enfant lui , qui ne comprenait pas
le sens de tous les mots est entra�n� par la seule musique des syllabes.



Chapitre XII :


Un conte de f�e a toujours une chute heureuse.

La grande nouvelle est rapport�e par Zineb. Ma�lem Abdslem est de
retour. Toute la maison est agit�e. Des you you �clatent sur la terrasse
Les voisines font des v�ux. L�enfant et sa m�re sont heureux . Driss,
est arriv� � temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la
fille du coiffeur a �t� prononc�. La conversation de Driss El Aouad et
de Moulay Abdeslem, ponctu�e de verres de th� �crase l�enfant. Il est
pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il
tire sa Boite � Merveille de dessous son lit, les figures de ses r�ves
l�y attendaient.


Fin.



NB/ par MR : Daif Abdelaziz.

</td></tr></table>
<table height="100%" width="100%"><tr><td valign="top">

Fiche de lecture:



Titre: La bo�te � merveille


Genre: Roman


Auteur: Ahmed Sefrioui


Date de parution:1954


Edition: Librairie des Ecoles.


L�auteur:


Ahmed Sefrioui est un �crivain marocain qui passe pour
l�initiateur de la litt�rature marocaine d�expression fran�aise. Il est
n� � F�s en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la m�dina, d�o�
la pr�sence pr�gnante et cet espace dans son �uvre et particuli�rement
dans �la Bo�te � merveilles�.


Sefrioui fut fondateur du mus�e Al Batha � F�s, une ville
omnipr�sente dans la majorit� de ses �crits. De l��cole coranique aux
�coles de F�s puis arriv� � la langue fran�aise, se manifeste tout un
parcours qu�on trouve aussi pr�sent dans ses �crits (historiques). Jeune
journaliste dans � l�action du peuple �, puis conservateur dans le
mus�e � Addoha � � F�s, en citant des fonctions publics � partir de 1938
aux minist�res de la culture, de l��ducation nationale et du tourisme �
Rabat. Il est mort en 25 f�vrier 2004.



PARMI SES OEUVRES

Le Chapelet d�ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman o� il
�voque F�s (il obtient le grand prix litt�raire du Maroc, pour la
premi�re fois attribu� � un Marocain).


La bo�te � merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de F�s vue �
travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique appara�t
comme le texte inaugural de ce qui est aujourd�hui la litt�rature
marocaine d�expression fran�aise.


La Maison de servitude (SNED, Alg�rie, 1973).


Le jardin des sortil�ges ou le parfum des l�gendes (L�Harmattan, 1989).



LES ANECDOTES SUR AHMED SEFRIOUI


Argent : Dans le film qu�il a tourn�, l��crivain marocain
s�est r�v�l� un homme tr�s simple sans autre ambition que de r�v�ler la
culture de son pays au monde entier. Il disait lui-m�me : �Je n�ai
jamais fait d�argent. Je �Je n�ai jamais fait d�argent. n�ai m�me pas de
quoi me payer un lopin de terre pour mon enterrement.�


Film : En mai 1994, la t�l� marocaine a consacr� un film �
Ahmed Sefrioui, sur sa vie. Juste avant de mourir, il avait demand� � le
revoir mais sa requ�te s�est perdue dans les couloirs de la cha�ne.



L'histoire:


La Bo�te � Merveille

La symphonie des trois saisons...


Premier roman de Sefrioui, La bo�te � merveille, une suite de
sc�nes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d�une famille
populaire dans la vieille ville de F�s. D�s son ouverture, le roman ne
manque pas d�installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur
un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque
pas d�ambigu�t� sur le sens du r�cit.

C�est bel et bien un album, pour reprendre l�expression du
narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs
qui nous fera parcourir trois saisons et nous m�nera de d�couverte en
d�couverte, explorer la soci�t� marocaine du d�but du XX�me si�cle :
mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D�avoir masqu� la
r�alit� politique de l��poque, laisse entrevoir un parfum d�exotisme et
fait penser � un film documentaire d�ethnographe.


NB/ Par MR : Daif Abdelaziz.

</td></tr></table>
<table height="100%" width="100%"><tr><td valign="top"> Lire l'incipit de La Boite � merveilles de Sefrioui

Par Mina Sadiqui



Pour lire l'incipit de la Boite � Merveilles d�Ahmed Sefrioui


(P.3 et 4 � �d. librairie des �coles 2006)



Pour �tudier le fonctionnement d'une premi�re page d'une �uvre
romanesque, il est pertinent de rep�rer les choix, implicites ou
explicites, des proc�d�s utilis�s par le narrateur.


Quel est donc le mode de fonctionnement de cette ouverture ? Quelle est sa fonction ?


En fait, d�s la premi�re lecture du passage, ce qui frappe c'est la
copr�sence de deux syst�mes, le discours et le r�cit, tout les deux pris
en charge par une seule instance �je �.


1er centre d'int�r�t : les diverses figures du "je".


A- Le � je � �nonciateur : � Je � produit un discours soulign� par :


a- Les d�ictiques (termes qui articulent 1'�nonc� sur une r�alit�
extra-linguistique en faisant r�f�rence � la situation de
communication).


*-Les pronoms personnels de la premi�re personne �je, � me �.


*-Le syst�me des temps : le pr�sent.


*-Les marques de localisation temporelle : � hier �, � ce �


b- les modalisateurs (ils signalent 1'attitude de 1'�nonciateur face
aux contenus �nonc�s) : Les adverbes :(Jamais, tant, effectivement).


c- Les commentaires et explications mis en apposition dans le r�cit,
qui renvoient explicitement � 1'auteur et rel�vent d'une �nonciation
actuelle : � la maison de la voyante �, �les gens de guin�e �, � �cole
coranique �.


Un autre �je � appara�t �galement dans le texte a partir du second paragraphe.


B- le � je � personnage / narrateur


Un effet de rupture semble �tre cr�e. Nous passons d'un discours �
un r�cit dont le personnage central est un petit gar�on de six ans.


Cependant, de par la source du r�cit: �je songe-���� je vois �, effectu� au pr�sent, la rupture est att�nu�e.


Plus encore, la pr�sence du monologue narrativis� �je d�sire tant ce
moineau...compagnon � (p3) cr�e une fusion parfaite entre la voix du
narrateur et la voix du personnage. L'absence des signes le plus
�vidents d'�carts entre la conscience du narrateur et celle du
personnage renforce 1'unit� des deux points de vue et rend � il � une
autre figure du �je �/narrateur.


Ce dernier va d'ailleurs, et dans la suite du texte, s�identifier �
ce �il �/ enfant de six ans et c'est cette figure qui va pr�dominer par
la suite.


Diverses figures qui tous renvoient � une seule r�f�rence et permettent de cr�er un pacte autobiographique.


Plusieurs figures qui vivent tous un m�me sentiment: La solitude.


2eme centre d'int�r�t: un �je � solitaire


a- Le champ lexical de la solitude est pr�dominant.


b -La syntaxe employ�e met en �vidence cet �tat: d�s 1'ouverture du
texte : �je � s'oppose � �tous � (profusion de plusieurs pluriels
renvoyant aux personnes et aux objets).


c- Le rythme de la premi�re phrase met en relief ce sentiment: le
�je � s'isole de mani�re tr�s �loquente dans ce premier paragraphe :
�tous � accomplissent une m�me action � dormir �, �je � nie (n�gation
totale) faire comme eux, tout en cassant le rythme ascendant de la
phrase. II est seul � � songer �.


L'image de �je � solitaire se retrouve �galement � travers 1'enfant aux pieds nus � le recherche d'un � compagnon �.


d- Mais c'est surtout � travers 1'usage de la modalit� n�gative vers
la fin du texte que se trouve mise en �vidence cette solitude.


En effet lors de la situation d�crite, (le rituel) tous les sens de
1'enfant sont invoqu�s (la vue, 1'ou�e, 1'odorat) et pourtant il ne
comprenait rien.


Le sentiment atteint son point culminant dans la s�quence finale,
qui met en relief la peur de 1'enfant: �je sentais les Jnouns...
j'entendais leurs rires... Je criais �. II ne criait pas � la recherche
d'un secours, mais c'est juste un cri int�rieur, un cri de d�sespoir.


Et justement il se trouve que � d�sespoir � qui ferme le texte rime avec � soir � qui 1'ouvre et qui le ponctue.


Le texte sombre dans le noir : le terme soir (3 occurrences), va
c�der la place � �toute la nuit � qui se d�multiplie vers la fin du
texte pour devenir � les nuits d'orage �.


Bilan :


Une premi�re page qui donne plusieurs informations sur un �je� qui
est narrateur, personnage principal et auteur du texte. C'est donc une
premi�re page d'un texte autobiographique.


Elle offre une de premi�res sp�cificit�s du genre � savoir
1'apparition de deux voix, celle relatant des faits ant�rieurs, d�j�
v�cus, et celle qui les commente au moment de 1'�criture.


C'est aussi une premi�re page, qui en mettant 1'accent sur 1'image
d'un �je � solitaire, incapable de comprendre le monde qui 1'entoure,
ouvre des horizons d'attente : resterait il ainsi ? Chercherait-il �
cr�er un autre monde ou il se sentirait moins seul?


Amina Sadiqui
</td></tr></table>