<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> R�sum� de la Boite � Merveilles Le narrateur adulte, min� par la solitude commence son r�cit pour mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il pr�sente ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au rez-de-chauss�e), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb (au premier �tage) et fatma Bziouya au deuxi�me �tage).Il �voque le souvenir du bain maure et de sa Boite � Merveilles o� les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une dispute entre sa m�re et Rahma. En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa m�re souffrante.. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et r�ussit � la convaincre de rendre visite � Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite, sidi Mohamed est griff� par un chat. Fatigu� , le petit enfant ne va pas au m'sid et nous d�crit les matin�es � la maison tout en �voquant l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son p�re. Le narrateur raconte sa journ�e au Msid . le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'�claire avec une lampe � p�trole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il �voque le souvenir de la disparition de zineb, et comment sa m�re r�ussit � la retrouver � la maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange � Dieu, pr�pare un repas pour les mendiants. Toutes les voisines y participent de bon c�ur. Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent visite � lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite � son amie les malheurs de son mari avec son associ� Abdelkader. Le lendemain, La m�re rapporte ce r�cit malheureux � son mari. Celui-ci va �voquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'�picier qui racontait des histoires. Un mercredi, le Fquih explique � ses �l�ves ses projets pour Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas � raconter les malheurs de Lalla Aicha � Fatima, puis � Rahma leur faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assist� � la sc�ne, le petit enfant fait un cauchemar la nuit. Pendant les pr�paratifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le travail et forme des �quipes. Le petit Sidi Mohamed est nomm� chef des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa m�re � la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute avec Zineb.Sa m�re se met en col�re. Triste et pris de faim,, le petit enfant plonge dans ses r�veries. Le narrateur nous rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racont�e aux voisines par Rahma. la veille de l'Achoura, les femmes s'ach�tent des tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux pr�paratifs de la f�te. Le lendemain , il accompagne son p�re chez le coiffeur o� il �coute sans inter�t les conversations des adultes. Le jour de l'achoura, le petit enfant se r�veille t�t et met ses v�tements neufs avant d'aller au m'sid c�l�brer cette journ�e exceptionnelle.. Apr�s le repas, Lalla Aicha vient rendre visite � la famille du narrateur. Apr�s l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les premiers jours de chaleur, la m�re d�clare la guerre aux punaises. Un jour, le p�re du narrateur d�cide d'emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagn�e de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le p�re se trouve le visage tout en sang apr�s une bagarre avec un courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense qu'ils portent malheur. La m�re raconte � lalla Aicha la m�saventure du souk. Sidi Mohamed tombe malade. Le p�re a perdu tout son capital. Il d�cide de vendre les bracelets et d'aller travailler aux environ de F�s. Sidi Mohamed souffre toujours de fi�vre. Le d�part du p�re est v�u comme un grand drame . Un jour, la m�re rend visite � son amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi . le narrateur �voque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle d�cide de garder son enfant � la maison et de l'emmener chaque semaine faire la visite d'un marabout. Un matin elle re�oit la visite d'un envoy� de son mari. Lalla Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu'elle a des choses � lui raconter. Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle re�oit la visite de Salama, qui raconte son r�le dans le mariage de Si Larbi avec la fille du coiffeur et les probl�mes du nouveau couple.. Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son p�re. Sidi Mohamed raconte � son p�re les �v�nements pass�s pendant son absence. Le p�re du narrateur apprend que M.Larbi s'est s�par� avec sa jeune �pouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi solitaire qu'au d�but et aussi r�veur, sort sa boite � merveilles et se laisse bercer par ses r�ves... </td></tr></table> |
<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> Chapitre (1): - la description de � DAR CHOUAFA � et leur entourage puis vient la description du Msid et vient apr�s la s�ance du Bain maure. - La dispute de RAHMA avec Lalla Zoubida. - Evanouissement du gar�on. Chapitre (2): - La visite de Lalla Aicha. - Elles se rendent avec sidi Mohamed � Sidi Ali Boughaleb. - Le Nr se fait griffer. - Le lever dans la maison traditionnelle. Chapitre (3): - Fatma Bziouya a achet�e une lampe � p�trole. - Le lendemain Lalla Zoubida demande � M�alam Abdeslam de lui acheter une se dernier succombe a d�sir et la lui ach�te. - La disparition de Zineb. - Rahma organise un repas pour les pauvres. Chapitre (4): - Les deux femmes pleurent � cause de ce que vient de leur r�v�le My Larbi � sa femme. (escroquer par son associ�). Chapitre (5): - La mort d�un voisin : Sidi Ahmed Ben Tahar. - Cauchemar et d�lire. Chapitre (6): - Nettoyage du Msid et fiert� du Nr nomm� �chef des frotteurs�. - L�achat des habits neufs � la � kissarya �. - M�saventure de Si Othman (mari� � une tr�s jeune fille). Chapitre (7) : - deux jours avant Achoura et les pr�paratifs commencent. - Le r�veil t�t du gar�on. - Coupe de cheveux et la douche nocturne. - Rites : psalmodie au Msid. - La visite de Lalla Aicha. Chapitre (: - D�pit du Nr en raison du rire de ces parents d�une de ses r�flexions. - Querelle du p�re dont on a perdu la trace juste apr�s avec un courtier. - Cauchemars marquants de l�enfant. - Cris et pleurent apr�s que le mari de Lalla Aicha �pouse une seconde femme (la fille du coiffeur). - Le Nr tombe malade. - La dispute entre maalam abdeslam et le dellal. Chapitre (9): - le p�re a perdu son maigre capital, sa r�solution de partir travailler comme moissonneur. - D�part du p�re. - Cons�quence : d�t�rioration, solitude, vie double de l�enfant. - La visite chez Lalla Aicha. Chapitre (10): - le Nr, sa m�re, Lalla Aicha se rendent chez le Fqih Sidi El Arafi. - Pr�monition du Fqih. - La m�re d�cide de retenir l�enfant � la maison. - Visite d�un �missaire de la part du p�re. - Visite de Lalla Aicha qui r�serve une surprise � son amie. Chapitre (11): - Evolution de la relation entre My Larbi et sa nouvelle �pouse. Chapitre (12): - Euphorie, consid�ration sur le chant. - Retour du p�re. - Joie extr�me. - Visite courtoisie de Driss El Aouad. Auteur inconnu</td></tr></table> |
<table rules="NONE" border="1" height="100%" width="100%"><tr><td> R�sum� chapitre par chapitre L�hiver Chapitre I: -Dar Chouafa Deux �l�ments d�clenchent le r�cit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part � la recherche de ses origines : l�enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu�il c�toie. Il est fragile, solitaire, r�veur, fascin� par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l�adulte et le regard de l�enfant, le lecteur d�couvre la maison habit�e par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chauss�e habit� par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste � un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier o� Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d�une seule pi�ce. Le deuxi�me �tage est partag� avec Fatma Bziouya. L�enfant lui habite un univers de fable et de myst�re, nourri par les r�cits de Abdellah l��picier et les discours de son p�re sur l�au-del�. L�enfant de six ans accompagne sa m�re au bain maure. Il s�ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d�agitation �tait pour lui bel et bien l�Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l�enfant et sa voisine Rahma. Chapitre II -Visite d�un sanctuaire Au Msid, �cole coranique, l�enfant d�couvre l�hostilit� du monde et la fragilit� de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier �taient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa m�re souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi � Lalla Zoubida, la m�re de l�enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L�enfant pourra boire de l�eau de sanctuaire et retrouvera sa gaiet� et sa force. L�enfant d�couvre l�univers du mausol�e et ses rituels. Oraisons, pri�res et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le p�re �tait le premier � se lever. Il partait t�t � son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du m�nage �taient assur�es par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficult�s des autres m�nages et jouissait d�un certain confort que les autres jalousaient. Chapitre III: -Le repas des mendiants aveugles Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se r�concilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c�est une occasion � f�ter. On organise un grand repas auquel on convie une confr�rie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent � la t�che. Dar Chouafa ne retrouve sa qui�tude et son rythme que le soir. Le printemps Chapitre IV: -Les ennuis de Lalla Aicha Les premiers jours du printemps sont l�. Le narrateur et sa maman rendent visite � Lalla Aicha. Ils passent toute la journ�e chez cette ancienne voisine. Une journ�e de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part � son mari des ennuis du mari da Lalla A�cha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associ� Abdelkader. Ce dernier avait reni� ses dettes et m�me plus avait pr�tendu avoir vers� la moiti� du capital de l�affaire. Les juges s��taient prononc�s en faveur de Abdelkader. L�enfant, lui �tait ailleurs, dans son propre univers, quand ce n�est pas sa bo�te et ses objets magiques, c�est le l�gendaire Abdellah l��picier et ses histoires. Personnage qu�il conna�t � travers les r�cits rapport�s par son p�re. R�cits qui excit�rent son imagination et l�obs�d�rent durant toute son enfance. Chapitre V : L��cole coranique. Journ�e au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour pr�parer la f�te du nouvel an. Ils ont cong� pour le reste de la journ�e. Lalla A�cha , en femme d�vou�e, se d�pouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste � ses obs�ques. Ses fun�railles marquent la vie du voisinage et compte parmi les �v�nements ayant marqu� la vie d de l�enfant. Chapitre VI : Pr�paratifs de la f�te. Les pr�paratifs de la f�te vont bon train au Msid. Les enfants constituent des �quipes. Les murs sont blanchis � la chaux et le sol frott� � grande eau. L�enfant accompagne sa m�re � la Kissaria. La f�te approchait et il fallait songer � ses habits pour l�occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour � la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait � la Kissaria.Le narrateur est fascin� par son r�cit des m�saventures de Si Othman, un voisin �g�, �poux de Lalla Khadija, plus jeune que lui. Chapitre VII : La f�te de l�Achoura. La f�te est pour bient�t. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes achet� des tambourins de toutes formes. L�enfant lui a droit � une trompette. L�essai des instruments couvre l�espace d�un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les derni�res touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de pr�parer les lustres. Le lendemain , l�enfant accompagne son p�re en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appr�ci�e par l�enfant. Il est l� � assister � une saign�e et � s�ennuyer des r�cits du barbier. La rue apr�s est plus belle, plus enchant�e. Ce soir l�, la maison baigne dans l�atmosph�re des derniers pr�paratifs. Le jour de la f�te, on se r�veille t�t, Trois heures du matin. L�enfant est habill� et accompagne son p�re au Msid c�l�brer ce jour exceptionnel. R�citation du coran, chants de cantiques et invocations avant d�aller rejoindre ses parents qui l�attendaient pour le petit d�jeuner. Son p�re l�emm�ne en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est l�. Les deux femmes passent le reste de la journ�e � papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l�enfant lass� de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux v�tements. L��t�. Chapitre VIII : Les bijoux du malheur. L�ambiance de la f�te est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont l�. L��cole coranique quitte la salle du Msid, trop �troite et trop chaude pour s�installer dans un sanctuaire proche. L�enfant se porte bien et sa m�moire fait des miracles. Son ma�tre est satisfait de ses progr�s et son p�re est gonfl� d�orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu�elle d�sirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La m�re qui r�vait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu�a s�en d�barrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l�abandonner. Il a pris une seconde �pouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. Si l�enfant se consacre avec assiduit� � ses le�ons, il r�ve toujours autant. Il s�abandonne dans son univers � lui, il est homme, prince ou roi, il fait des d�couvertes et il en veut � mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa sant� fragile lui joue des tours. Alors que Lalla A�cha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de t�te et fut secou� par la fi�vre. Sa m�re en fut boulevers�e. Chapitre IX : Un m�nage en difficult�. L��tat de sant� de l�enfant empire. Lalla Zoubida s�occupe de lui nuit et jour. D�autres ennuis l�attendent. Les affaires de son mari vont tr�s mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte �conomiser de quoi relancer son atelier. L�attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frapp�es par le malheur, d�cident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi. Chapitre X : Superstitions. Les conseils , pri�res et b�n�dictions de Sidi Al Arafi rassur�rent les deux femmes. L�enfant est fascin� par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l�enfant � la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa pr�sence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d�un saint. Les pr�dications de Sidi A Arafi se r�alisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui r�serve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison. Chapitre XI : Papotage de bonnes femmes. Th� et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est l�. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu�elle leur a fait. Elle avait arrang� le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune �pouse et le divorce est pour bient�t. Zhor, une voisine, vient prendre part � la conversation. Elle rapporte une sc�ne de m�nage. Le flot des potins et des m�disances n�en fint pas et l�enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entra�n� par la seule musique des syllabes. Chapitre XII : Un conte de f�e a toujours une chute heureuse. La grande nouvelle est rapport�e par Zineb. Ma�lem Abdslem est de retour. Toute la maison est agit�e. Des you you �clatent sur la terrasse Les voisines font des v�ux. L�enfant et sa m�re sont heureux . Driss, est arriv� � temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a �t� prononc�. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctu�e de verres de th� �crase l�enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite � Merveille de dessous son lit, les figures de ses r�ves l�y attendaient. Fin. NB/ par MR : Daif Abdelaziz. </td></tr></table> |
<table height="100%" width="100%"><tr><td valign="top"> Fiche de lecture: Titre: La bo�te � merveille Genre: Roman Auteur: Ahmed Sefrioui Date de parution:1954 Edition: Librairie des Ecoles. L�auteur: Ahmed Sefrioui est un �crivain marocain qui passe pour l�initiateur de la litt�rature marocaine d�expression fran�aise. Il est n� � F�s en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la m�dina, d�o� la pr�sence pr�gnante et cet espace dans son �uvre et particuli�rement dans �la Bo�te � merveilles�. Sefrioui fut fondateur du mus�e Al Batha � F�s, une ville omnipr�sente dans la majorit� de ses �crits. De l��cole coranique aux �coles de F�s puis arriv� � la langue fran�aise, se manifeste tout un parcours qu�on trouve aussi pr�sent dans ses �crits (historiques). Jeune journaliste dans � l�action du peuple �, puis conservateur dans le mus�e � Addoha � � F�s, en citant des fonctions publics � partir de 1938 aux minist�res de la culture, de l��ducation nationale et du tourisme � Rabat. Il est mort en 25 f�vrier 2004. PARMI SES OEUVRES Le Chapelet d�ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman o� il �voque F�s (il obtient le grand prix litt�raire du Maroc, pour la premi�re fois attribu� � un Marocain). La bo�te � merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de F�s vue � travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique appara�t comme le texte inaugural de ce qui est aujourd�hui la litt�rature marocaine d�expression fran�aise. La Maison de servitude (SNED, Alg�rie, 1973). Le jardin des sortil�ges ou le parfum des l�gendes (L�Harmattan, 1989). LES ANECDOTES SUR AHMED SEFRIOUI Argent : Dans le film qu�il a tourn�, l��crivain marocain s�est r�v�l� un homme tr�s simple sans autre ambition que de r�v�ler la culture de son pays au monde entier. Il disait lui-m�me : �Je n�ai jamais fait d�argent. Je �Je n�ai jamais fait d�argent. n�ai m�me pas de quoi me payer un lopin de terre pour mon enterrement.� Film : En mai 1994, la t�l� marocaine a consacr� un film � Ahmed Sefrioui, sur sa vie. Juste avant de mourir, il avait demand� � le revoir mais sa requ�te s�est perdue dans les couloirs de la cha�ne. L'histoire: La Bo�te � Merveille La symphonie des trois saisons... Premier roman de Sefrioui, La bo�te � merveille, une suite de sc�nes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d�une famille populaire dans la vieille ville de F�s. D�s son ouverture, le roman ne manque pas d�installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d�ambigu�t� sur le sens du r�cit. C�est bel et bien un album, pour reprendre l�expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous m�nera de d�couverte en d�couverte, explorer la soci�t� marocaine du d�but du XX�me si�cle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D�avoir masqu� la r�alit� politique de l��poque, laisse entrevoir un parfum d�exotisme et fait penser � un film documentaire d�ethnographe. NB/ Par MR : Daif Abdelaziz. </td></tr></table> |
<table height="100%" width="100%"><tr><td valign="top"> Lire l'incipit de La Boite � merveilles de Sefrioui Par Mina Sadiqui Pour lire l'incipit de la Boite � Merveilles d�Ahmed Sefrioui (P.3 et 4 � �d. librairie des �coles 2006) Pour �tudier le fonctionnement d'une premi�re page d'une �uvre romanesque, il est pertinent de rep�rer les choix, implicites ou explicites, des proc�d�s utilis�s par le narrateur. Quel est donc le mode de fonctionnement de cette ouverture ? Quelle est sa fonction ? En fait, d�s la premi�re lecture du passage, ce qui frappe c'est la copr�sence de deux syst�mes, le discours et le r�cit, tout les deux pris en charge par une seule instance �je �. 1er centre d'int�r�t : les diverses figures du "je". A- Le � je � �nonciateur : � Je � produit un discours soulign� par : a- Les d�ictiques (termes qui articulent 1'�nonc� sur une r�alit� extra-linguistique en faisant r�f�rence � la situation de communication). *-Les pronoms personnels de la premi�re personne �je, � me �. *-Le syst�me des temps : le pr�sent. *-Les marques de localisation temporelle : � hier �, � ce � b- les modalisateurs (ils signalent 1'attitude de 1'�nonciateur face aux contenus �nonc�s) : Les adverbes :(Jamais, tant, effectivement). c- Les commentaires et explications mis en apposition dans le r�cit, qui renvoient explicitement � 1'auteur et rel�vent d'une �nonciation actuelle : � la maison de la voyante �, �les gens de guin�e �, � �cole coranique �. Un autre �je � appara�t �galement dans le texte a partir du second paragraphe. B- le � je � personnage / narrateur Un effet de rupture semble �tre cr�e. Nous passons d'un discours � un r�cit dont le personnage central est un petit gar�on de six ans. Cependant, de par la source du r�cit: �je songe-���� je vois �, effectu� au pr�sent, la rupture est att�nu�e. Plus encore, la pr�sence du monologue narrativis� �je d�sire tant ce moineau...compagnon � (p3) cr�e une fusion parfaite entre la voix du narrateur et la voix du personnage. L'absence des signes le plus �vidents d'�carts entre la conscience du narrateur et celle du personnage renforce 1'unit� des deux points de vue et rend � il � une autre figure du �je �/narrateur. Ce dernier va d'ailleurs, et dans la suite du texte, s�identifier � ce �il �/ enfant de six ans et c'est cette figure qui va pr�dominer par la suite. Diverses figures qui tous renvoient � une seule r�f�rence et permettent de cr�er un pacte autobiographique. Plusieurs figures qui vivent tous un m�me sentiment: La solitude. 2eme centre d'int�r�t: un �je � solitaire a- Le champ lexical de la solitude est pr�dominant. b -La syntaxe employ�e met en �vidence cet �tat: d�s 1'ouverture du texte : �je � s'oppose � �tous � (profusion de plusieurs pluriels renvoyant aux personnes et aux objets). c- Le rythme de la premi�re phrase met en relief ce sentiment: le �je � s'isole de mani�re tr�s �loquente dans ce premier paragraphe : �tous � accomplissent une m�me action � dormir �, �je � nie (n�gation totale) faire comme eux, tout en cassant le rythme ascendant de la phrase. II est seul � � songer �. L'image de �je � solitaire se retrouve �galement � travers 1'enfant aux pieds nus � le recherche d'un � compagnon �. d- Mais c'est surtout � travers 1'usage de la modalit� n�gative vers la fin du texte que se trouve mise en �vidence cette solitude. En effet lors de la situation d�crite, (le rituel) tous les sens de 1'enfant sont invoqu�s (la vue, 1'ou�e, 1'odorat) et pourtant il ne comprenait rien. Le sentiment atteint son point culminant dans la s�quence finale, qui met en relief la peur de 1'enfant: �je sentais les Jnouns... j'entendais leurs rires... Je criais �. II ne criait pas � la recherche d'un secours, mais c'est juste un cri int�rieur, un cri de d�sespoir. Et justement il se trouve que � d�sespoir � qui ferme le texte rime avec � soir � qui 1'ouvre et qui le ponctue. Le texte sombre dans le noir : le terme soir (3 occurrences), va c�der la place � �toute la nuit � qui se d�multiplie vers la fin du texte pour devenir � les nuits d'orage �. Bilan : Une premi�re page qui donne plusieurs informations sur un �je� qui est narrateur, personnage principal et auteur du texte. C'est donc une premi�re page d'un texte autobiographique. Elle offre une de premi�res sp�cificit�s du genre � savoir 1'apparition de deux voix, celle relatant des faits ant�rieurs, d�j� v�cus, et celle qui les commente au moment de 1'�criture. C'est aussi une premi�re page, qui en mettant 1'accent sur 1'image d'un �je � solitaire, incapable de comprendre le monde qui 1'entoure, ouvre des horizons d'attente : resterait il ainsi ? Chercherait-il � cr�er un autre monde ou il se sentirait moins seul? Amina Sadiqui</td></tr></table> |